ACTE 2:Mort du cardinal:
Cardinal :Sire, la fin est proche, je veux dire a votre majesté, le bonheur et la fierté que j'ai de l'avoir servi, et d'avoir servi la france.J'ai traversé des orages et des disgrâces. Mais rien de tout cela n'a pu alterer ma determination et ma fidelité a votre famille.
Sire... je vous ai aimé, comme mon propre fils.Je vous demande de me pardonner les duretés et les sacrifices que que j'ai pu vous imposer. Mais ils étaient toujours dictés par l'intérêt suprême de l'Etat.
Louis :Je le sais Monsieur le Cardinal. Soyez en paix.
Cardinal:Alors je pars heureux. Car je sais maintenant que vous êtes en état de gouverner vous même. Servez vous de vos ministres, entendez leur avis mais décidez seul. Parce que vous êtes le Roi.
Voilà, tout est dit. Je me recommande à Dieu.
Ah Sire! Qu'il est dur de vous quittez!
'La ou tout une vie, s'acchhèèèèève...un nouveau défi se lèèèève...'Quand le Roi devient Soleil:
Louis : Ma mère, je sais ce que je dois, et à qui je le dois.. Mais la face du monde change. Ainsi au dela de l'amour du fils, le Roi vous remercie des conseils que vous avez su lui prodiguer, mais il n'en a plus l'usage. Vous avez fait votre temps...
Anne : Comment ??!!! Mon fils, vous perdez la raison !
Louis : Ainsi Madame, vous ne siégerez plus au conseil
Anne : N'y comptez pas !! Vous ne savez pas, vous ne saurez pas ! Louis, je devine le complot ! De qui êtes-vous donc devenu le valet ?! La Reine, votre mère est donc congédiée, disgraciée ! Oh Louis, que Dieu vous pardonne votre ingratitude !
Louis : Messieurs les ministres, je veux que chacun dans le royaume tienne toute du Roi, comme la nature reçoit la lumière du soleil. Je veux à l'avenir gouverner moi-même. Je ne veux point de premier ministre !
Colbert ( ) : Mais enfin Sire, l'Etat à besoin de ses ministres !!
Louis : A partir d'aujourd'hui, l'Etat c'est moi !!!!!
... tatata talatatélé... (c'est censé être la musique du Ballet des Planètes LoL )
Monsieur et Mme de Montespan...Mme de Montespan :Monseigneur? Monseigneur? Je vous remercie de votre recommandation auprès de la reine.
Monsieur :Allons donc, quel meilleur choix que le vôtre, Mme de Montespan.
Mme de Montespan :Oh votre amitié m'honore.
Monsieur :Votre présence et votre esprit égayeront les tristes soirées de sa majesté.
Mme de Montespan : Décidément Philippe vous me flattez!
Monsieur :Je suis sur que vous deviendrez très vite la dame d'honneur préférée du Roi.
Mme de Montespan :Mais Monseigneur!
Monsieur :Ah! Que dis-je pardonnez moi! De la Reine... Mais, soyez prudente! Son mariage avec l'infante d'Espagne ne peut lui faire oublier Marie Mancini et le pauvre.. se console comme il peut. Et vole de conquêtes en conquêtes.
Mme de Montespan :Monseigneur, jamais sa majesté n'oserait! Je suis une femme mariée!
Monsieur :Jamais? Jamais, jamais, jamais! aaaah! Tiens donc! Je crois que nous allons le vérifier!
Louis :Mon frère! Qui est cette charmante personne?... Présentez nous!
Monsieur :Sire.. Mme de Mortemart.. Epouse du Marquis de Montespan!
Mme de Montespan :Majesté.
Louis :Madame.
Françoise :Ninon, me direz vous ce que signifie tout ce mystere.
Ninon :Françoise , ma belle, les portes du destin s'ouvrent enfin toutes grandes, vous n'attendrez plus longtemps.
Françoise :ooh, cesserez vous de parler par énigme.
Mme de Montespan :Oh mesdames, je suis bien aise de vous trouver ainsi ici. Ninon, je vous remercie d'avoir repondu si promptement à ma demande.
Ninon :Ma chere, voici Françoise d'Aubigné, veuve de Scarron. Son dévouement et sa discretion ...
Mme de Montespan :Le temps presse..Madame, l'enfant du roi que je porte devra naitre dans le secret et ne pourra vivre à la cour acceptez vous de prendre la charge de son éducation?
Françoise :Madame, je ne sais si je suis digne d'une telle confiance de votre part, de plus je n'ai ni logement , ni gens pour...
Mme de Montespan :Ne vous inquietez de rien, sa majesté veillera a tout et vous serez largement dédomagée..acceptez vous?
Ninon :Françoise, ne soyez pas sotte!
Françoise :Pour vous plaire madame, et plaire a sa majesté, j'accepte.
Mme de Montespan :Alors tenez vous prête, je vous ferais quérir le temps venu.
Ninon :N'avais je pas raison??? Vous voici un pied a la cour...
Mme de Montespan :Aiiiie mais aiiie...faites donc attention pauvre idiote vous me faites mal.
Suivante :Je suis désolée madame.
Mme de Montespan :Vous...aidez moi à cacher ses rides, il ne faut surtout pas que sa Majesté les voit...allez poudrez...poudrez...oh mais quelle maladroite, laissez moi faire...oooh toujours plaire, paraître...et distraire, voila Madame Scarron ce qu'est la vie de la favorite du roi. Parfois je vous envie Françoise, votre vie est simple: dieu et les enfants sont vos seules préoccupations. A propos, le Duc est il prêt? Car ce soir nous allons veiller à la cour.
Mme de Maintenon :Madame, votre fils revient de cure, sa jambe le fait encore souffrir et sa fatigue est extrême, il serait sage de le laisser dormir.
Mme de Montespan :Laissez moi juge de ce qui est sage pour mon fils, Madame Scarron.
Mme de Maintenon:Et moi je tiens, que la place de votre fils, fut il prince de sang, n'est pas le soir dans les mondanités de la cour, mais au repos, couché dans son lit comme tout enfant de son âge.
Mme de Montespan :Madame, ce soir le duc paraîtra aux yeux de tous accompagnant son père, et sa mère.
Mme de Maintenon:Mais vous allez l'épuiser!
Mme de Montespan :S'en est trop, taisez vous! Voyez donc cette femme, née de nulle part, veuve d'un poète paralytique sans le sous, que j'ai tiré de la misère et qui vient maintenant me donner des leçons.
Madame Scarron, ici vous n'êtes que gouvernante et par ma volonté, ne l'oubliez pas...un mot de moi à sa majesté et vous retournerez à vos salons de province...ou plutôt dans un couvent...vous confire en dévotion
allez préparer mon fils!
Mme de Maintenon :Sire, pour le service de Madame de Montespan, permettez moi de me retirer.
Louis :Je vous en prie, Madame de Maintenon.
Mme de Maintenon :Madame de Maintenon??
Louis :Françoise, je veux que chacun connaisse ma gratitude a votre égard, en gage de remerciement , je vous confie le domaine de Maintenon...et j'entends que vous l'acceptiez.
Mme de Maintenon:Oh sire...je vous remercie...
Mme de Montespan :Madame de Maintenon? Vous l'avez appelé Madame de Maintenon? Vous me désavouez à ce point?
Louis :Madame je vous en prie calmez vous.
Mme de Montespan :Me calmer??? Mais mon ami ne vous privez pas, anoblissez cette femme, installez la à la cour alors qu'a tout moment elle se joue de mon autorité, et cherche à m'humilier.
Louis :Madame, je tiens à conserver Madame de Maintenon auprès de notre fils, et je suis convaincu qu'ayant retrouvé vos esprits, vous en conviendrez avec moi.
Louis:Enfin Monsieur vous voici...est ce donc a un jeune prince de faire attendre le roi?
Françoiseoh votre majesté, veuillez nous pardonnez ce retard;aller mon mignon, c'est a vous maintenant
Le petit roi: Sire, recevez l'humble, et respectueux z'hommage d'un fils hier encore, inconsolable, et aujourdhui ravi de retrouver le pere cheri auquel la maladie l'avait si cruellement arraché.
le roi: voila un joli compliment mon fils il est fort bien dit, j'en suis touché, et fier quelle muse vous l'a donc inspiré?
Le petit roi:Sire, c'est cette dame aupres de moi, qui est la douceur et la bonté meme
Louis: ah je voiiiis
Françoise:Monsieur, montrez encore a votre pere , les progres que nous avons fait...
La montespan:Oh mon petiiiiiiiiiiiit laissez cet enfant!pauvre incensée, il est malade, et vous vous moquez de ses souffrances!
Louis:Madame
La montespan:Non sire, je ne permettrais pas que notre enfant soit ainsi le jouet de cette femme...oh...mon tendre...mon petit ne pleurez plus,...votre maman est là...comme vous etes beaux avec vos habits...vos cousins vont etre jaloux ce soir...allez venez, venez...
Louis:Madame [se baissant pour relever Françoise]je vous suis infiniment reconnaissant du soin et de la tendresse que vous donnez au service de mon fils
Françoise:Oh sire, je dois tout a votre majesté
Louis:Vous ne devez rien qu'a vous meme, a votre dévouement, a votre douceur...vous savez bien aimer madame, oh comme il y aurait du plaisir a etre aimer de vous, me promettez vous, de ne jamais nous quitter?
Françoise[b]: tant qu'il plaira a votre Majesté, je veillerais sur les siens
[b]Louis:mais veillerez vous sur moi?
Françoise:Oh sire...
Louis: je n'exige rien madame, je vous en pris...seulement...
L'arrestationLouis :Maintenant messieurs, je vous prie de nous laisser seuls...
Monsieur Colbert, restez. Ainsi madame vous m'avez trahi et doublement !
Mme de Montespan : Sire, je suis coupable puisque vous le croyez, mais je ne vous ai pas trahit !
Louis : Non seulement vous vous êtes livrée au culte de Satan pour me réduire à vos désordres, mais vous avez aussi nourri le projet de m'empoisonner !
Mme de Montespan : Jamais je n'ai voulu cela Sire ! Ce ne sont que calomnies !
Louis : Pourtant tous ces témoignagnes sont accablants ! La propre fille de l'empoisonneuse Lavoisin vous a vu acheter ma vie et celle des pauvres personnes dont vous étiez jalouse !
Mme de Montespan : Mensonges ! Elle a menti sous la torture du juge, et du bourreau !!
Louis : De la justice du roi madame ! Celle de Dieu ! Et pour comble de tout avec vos complices, vous étiez prête à sacrifier la vie d’un enfant!
Mme de Montespan :Oh non pas l’enfant sire! Je ne savais pas.
Louis :Il suffit! Je ne peux plus vous croire et je ne veux plus vous entendre!
Mme de Montespan :Sire… je n’ai d’autres défenses que l’amour que je vous porte. Et si j’ai péché je ne regrette rien! Ma seule douleur est d'avoir perdu le votre...
Louis :Au nom de nos enfants Madame, je vous garde à la cour mais je vous demande désormais de respecter ma personne et d’observer la plus grande réserve à mon égard. Adieu !
Colbert..
Colbert : Majesté ?
Louis : Je veux que l'on garde secret ce qu'il s'est passé cette nuit... Personne ne doit savoir !
Colbert : Il en sera fait selon vos ordres...
La lettre Louis : Madame, vous savez le respect que je portais à ma pauvre épouse défunte. Je vous remercie de l'attention et des soins dont vous m'avez entouré depuis son décès. Mais aujourd'hui je ne peux plus tricher, pourquoi fuyez-vous mes regards? Pourquoi ne cessez-vous de m'éviter?
Mme de Maintenon :Sire, combien me sont douces ces lignes, et comme elles sont cruelles!
Louis :Enfin, j'espère de vous un instant auprès de moi, seul, rien n'y fait, pourtant Françoise, tout en vous dit que vous m'aimez comme je vous aime!
Mme de Maintenon :Vous croyez lire mes sentiments, et vous avez raison! Je vous aime, cet amour est aussi fort que la tristesse qu'il nous donne, car je dois y renoncer.
Louis :Pourquoi résister? Ne suis-je pas libre maintenant?
Mme de Maintenon :Mais jamais je ne pourrais être votre femme!
Louis: Plus rien ne s'oppose à notre union! Je m'en arrangerais avec Dieu!
Mme de Maintenon :Il faut vous remarier! Pour le bien de votre royaume, mais avec une femme de votre rang, aujourd'hui même, vous devrez faire ce choix, parmis les princesses que l'on vous présentera.
Louis :Je vous en prie madame, j'attendrais le temps qu'il faut, mon cœur vous appartient!
Mme de Maintenon :Oh Louis! En écrivant ces mots, je comprends que je vous perds, à jamais, mais je vous resterais fidèle, jusqu'à mon dernier souffle.
La vie passeLouis :Voyez Madame comme je vous écoute et je vous obéis. Je vais me remarier devant dieu.
Mme de Maintenon :Sire, croyez comme je suis heureuse, de cette sage décision.
Louis :Madame oui je me marie et j'ai choisi la princesse que le monde entier m'enviera. Le prince errant renaît au Soleil je ne laisserai plus quiconque me séparer de la femme que j'aime. Cette princesse ressemble à s’y méprendre à une femme qui m'accompagne depuis des années dans les épreuves comme dans les joies elle est sage et noble de cœur. Cette femme, c’est vous Madame. C’est vous Françoise que j’épouse....
La fin...
Molière : Comme ils sont beaux, comme ils ont l'air heureux... On dirait un conte de fées, comme ceux de mon ami Charles Perrault.
Pourtant il s'agit bien de la vie du roi dont le règne fut le plus illustre et le plus fastueux de notre histoire. Tenez, moi-même j'ai écrit pour lui ! Comme tant d'autres, poètes, peintres, musiciens, philosophes et architectes, nous avons batti sa renommée... celle de Louis XIV, le Roi Soleil !
Alors ce soir, une dernière fois, je vais remonter l'horloge du temps, et cette cour magnifique va reprendre vie et chanter, pour vous ! Enfin si vous le souhaitez !
Majestés... mes seigneurs !!
... Il était une fois, c'est comme ça qu'une histoire commence...